5 LEÇONS APPRISES EN 1 AN D’ENTREPRENEURIAT

Aujourd’hui, j’ai envie de célébrer avec vous mes 1 an d’entrepreneuriat !

Le 1 juillet 2021, ma démission a été effective, et j’ai arrêté de venir travailler tous les jours au bureau. Je suis devenue « entrepreneure ».

Que de changements, de joie et de montagnes russes en 1 an !

Cela n’a pas toujours été simple.

Je dirais même que je suis passée par des moments difficiles de grosse remise en question, de désillusions et de doutes.

Mais je ressors profondément heureuse et fascinée par tout ce que j’ai expérimenté en seulement 12 mois !

Si vous aussi, vous avez envie de faire « le grand saut » et de changer de vie pro, vous êtes au bon endroit !

Dans cet article, j’ai à cœur de vous partager 5 grandes leçons que j’ai apprises lors cette première année d’entrepreneuriat, qui pourraient vous servir pour votre propre transition professionnelle.

Vous êtes prêt.e ? C’est parti !

Leçon n°1 : Prendre de la hauteur et se rappeler son « pourquoi » dans les périodes difficiles

Dans les premiers mois de ma nouvelle activité, j’étais persuadée que puisque je construisais un projet de cœur, qui m’animait profondément, tout serait simple et fluide.

Un peu comme dans les contes de fées, où on sait avant même le début du film que la princesse retrouvera son prince charmant à la fin.

J’ai donc créé un premier produit digital (Cahier de Rentrée sans stress) en étant convaincue de faire une centaine de ventes et de le diffuser à grande échelle (oui, je suis quelqu’un de très optimiste !).

Résultat des courses : j’en ai vendu 4, essentiellement à des personnes de mon entourage.

Dans le même temps, j’ai organisé un premier atelier en présentiel à Lausanne sur les fleurs de Bach et la confiance en soi.

J’avais trouvé le lieu, préparé une séance en mixant fleurs de Bach, exercices ludiques et relaxation, j’avais collé des affiches partout dans Lausanne… Mais je n’ai eu aucun inscrit.

Pour l’ego, ça a fait mal.

Ces 2 premiers échecs m’ont dépité et m’ont donné envie de tout abandonner.

Je me sentais nulle, inutile, et j’avais surtout très honte de dire aux gens que j’avais échoué.

C’est aussi à ce moment-là que j’ai commencé à ressentir très fortement la peur du manque financier : je voyais mes économies réduire comme peau de chagrin, et un chiffre d’affaires qui peinait à dépasser 100€ par mois.

Et puis à force de persévérance, je me suis progressivement relevée et j’ai commencé à me responsabiliser vis-à-vis de mon entreprise.

Je me suis souvenue de mon « pourquoi » : pourquoi j’avais décidé de quitter mon CDI confortable et de lancer ma boîte ?

Me souvenir de ma vision, et du sens que je donnais à ce changement de vie est ce qui m’a permis de me rebooster et de continuer à développer Les Émotionnelles.

La conclusion de la leçon n°1 est donc celle-ci : lorsque vous êtes dans le doute ou en perte de confiance, reconnectez-vous toujours à votre vision et à votre « pourquoi ».

Pour cela, vous pouvez : l’écrire en gros sur un papier devant votre bureau et le répéter plusieurs fois par jour, faire un vision board ou encore vous connecter régulièrement aux émotions que vous ressentez quand vous pensez à votre vie pro idéale.

Leçon n°2 : Ça ne se passe jamais comme prévu (alors autant l’accepter !)

La deuxième leçon retenue, c’est que créer un projet de cœur, c’est exactement comme la vie : il y a le fil conducteur qu’on planifie, et il y a la réalité du terrain.

Parfois, les 2 coïncident, parfois… ça diverge et ça part en cacahuètes !

L’exemple le plus flagrant, c’était lors du lancement du programme OSE en janvier dernier.

D’un point de vue business, j’avais tout prévu et j’étais fière de lancer un accompagnement confectionné sur mesure qui a beaucoup de sens pour moi.

J’avais prévu les phases de mon lancement, les messages importants à communiquer, l’accueil des personnes que j’allais accompagner etc.

Mais ce que je n’avais pas du tout prévu, c’était de me faire larguer en plein lancement (oui, c’est vraiment arrivé).

A ce moment-là, j’ai compris que ma vie professionnelle en tant qu’entrepreneure était aussi intrinsèquement liée à ma vie personnelle.

Dans une entreprise avec plusieurs salariés ou en co-fondation, la campagne de lancement aurait continué comme si de rien n’était, et je me serais reposée sur mes collaborateurs.

Mais dans mon cas de figure, j’étais seule à porter mon projet, et je n’ai clairement pas réussi à mener les actions marketing que j’avais prévu initialement.

Et vous savez quoi ? C’était très bien ainsi !

Même si je n’ai pas mis en place tout ce que j’avais imaginé, j’ai été attentive à moi-même et alignée à ce que je vivais et ressentais.

D’un point de vue pro, cela m’a énormément enseigné sur mon organisation, ma gestion de projet, mes points forts et mon point faibles.

Et surtout, je me suis rendue compte de la façon dont j’avais envie de développer mon entreprise : c’est-à-dire créer une activité au service de mon bien-être.

Spoiler alert : ces enseignements me servent au quotidien et sont une base précieuse pour  mes futurs lancements.

La conclusion de la leçon n°2 est donc celle-ci : planifier et organiser, c’est indispensable quand on lance son activité et quand on se reconvertit. Mais il est aussi important de garder en tête que parfois, la vie a d’autres projets pour nous et que les aléas existent.

Une chose intéressante à faire peut-être de créer dans votre nouvelle organisation pro un tableau de prévision « idéal » de vos projets, et un tableau « en cas d’aléas ».

Leçon n°3 : Quand on fait les choses avec amour et passion, on crée des choses extraordinaires

Ces 12 derniers mois m’ont aussi, et surtout, permis de comprendre l’importance de faire une activité professionnelle qu’on aime, et qui a du sens pour nous.

A chaque entretien fleurs de Bach, à chaque séance du programme OSE, je suis toujours fascinée et émerveillée de voir à quel point je m’éclate dans ce que je fais.

Et à quel point ça peut être simple d’aimer son job.

Un bon indicateur, c’est votre taux d’énergie à la fin de la journée : je suis désolée de le dire, mais ce n’est pas normal de se sentir vidé.e et épuisé.e à la fin de chaque journée de travail.

Un travail épanouissant, c’est un travail qui vous redonne à minima l’énergie que vous lui avez consacré durant la journée… Voire qui vous en fait gagner.

C’est cette énergie nourrissante qui vous permet de gagner en créativité, en efficacité, en détermination et en forme physique.

Sans elle, il est très difficile de se mettre en action et de créer les projets que vous avez toujours eu envie de réaliser.

Je vais prendre le programme OSE comme cas concret :

C’est un programme qui m’a tellement animé et passionné, que je l’ai créé de toute pièce en seulement… 1 mois.

Certes, j’avais eu l’idée plusieurs mois avant, et j’avais déjà réfléchi à la tournure que cet accompagnement allait prendre.

Mais en seulement 1 mois, j’ai réussi à créer et à mettre en place :

  • La trame et le contenu de chaque séance d’accompagnement ;
  • Le Carnet de Bord, et tous les autres supports d’accompagnement ;
  • La page de vente (rédaction + encodage technique) ;
  • Les mails d’information et de vente pour parler de cet accompagnement ;
  • Les visuels, l’intention et l’énergie que je souhaitais renvoyer à travers ce programme.

Et c’est en cela que c’est extraordinaire.

Ce n’est pas tant de créer un programme d’accompagnement juste pour créer un programme.

C’est ce sentiment de se laisser traverser par la créativité, l’envie et la joie.

C’est cette fluidité et cette rapidité grâce auxquelles créer un accompagnement au service de l’autre a été un jeu d’enfant.

Et c’est justement parce que la création de ce programme a été source de plaisir, et parce que je suis convaincue de son utilité que je me suis aperçue de la 4e leçon :

Leçon n°4 : (Se) vendre, ce n’est pas si compliqué

Comme beaucoup d’entrepreneurs, je craignais beaucoup le fait de devoir (me) vendre.

Cela m’a demandé de sortir de ma zone de confort, de me montrer au monde, et d’exprimer en quoi mon accompagnement était le « meilleur ».

En apparence, il faut une sacrée dose de confiance en soi et de « sortez les gros bras » !

Mais en vérité, j’ai eu beaucoup de plaisir à parler de ce petit bébé que je venais de créer, et je voulais vous partager quelques tips qui pourraient vous aider si vous êtes amené à vendre vos produits ou vos services dans votre future vie pro :

  • Je n’utilise que des outils qui ont fonctionné pour ma propre reconversion professionnelle, et je suis convaincue de l’effet transformateur que ce programme a puisque je l’ai moi-même expérimenté ;
  • J’y ai mis tout mon cœur et toute mon énergie : il y a un vrai investissement de ma part derrière ce programme. Je sais que je vends un accompagnement de qualité, fait avec amour ;
  • J’ai pris confiance en moi, et j’ai appris à me sentir légitime par rapport à mes compétences, et ma capacité à proposer un accompagnement individuel et émotionnel.
  • J’avais un filet de sécurité financier : autrement dit, je vendais mon programme avec plaisir, et pour faire décoller mon activité certes… Mais sans avoir le couteau sous la gorge en mode « si je ne vends pas, je ne vais pas pouvoir payer mes factures ce mois-ci ».

La question de l’argent, c’est d’ailleurs la dernière leçon que je voulais vous partager :

Leçon n°5 : Avant toute chose, se sécuriser financièrement et modifier son rapport à l’argent 

La peur du manque financier, c’est clairement la raison n°1 qui rallonge notre processus de démission à tous.

Environ 2 mois après le début de démission, j’ai commencé à réellement avoir peur de manquer de d’argent :

  • Je voyais mes finances réduire comme peau de chagrin, et je me rendais bien compte que je ne pouvais pas continuer à avoir le même rythme de vie qu’avant (surtout en Suisse) ;
  • Je n’avais pas de grand plan d’attaque, ni d’aide particulière, que ce soit au niveau technique ou stratégique. J’ai démarré de zéro toute seule, et je l’avoue aujourd’hui : je ne savais pas ce que c’était qu’être entrepreneure et j’ai passé beaucoup de temps à papillonner et à faire des erreurs.
  • Je me suis rendue compte de toutes les croyances limitantes que j’avais sur l’argent, sur le fait d’être riche… J’ai dû passer beaucoup de temps à « travailler » sur moi et sur ma vision de l’argent.

Toutes ces expériences m’ont permis de me rendre compte que l’argent faisait bel et bien partie de nos besoins primaires (c’est le moyen qui nous permet de boire, manger et dormir en sécurité).

Par conséquent, je ne peux que vous inviter à faire évoluer votre rapport à l’argent, afin de retrouver de la neutralité et de la rationalité vis-à-vis de vos finances.

J’ai consacré plusieurs posts sur Instagram sur le sujet de l’argent. On parle aussi d’argent dans les interview reconversion, que je vous invite à découvrir ici. Enfin, j’ai aussi rédigé un article de blog sur l’argent, l’insécurité financière, et 4 croyances limitantes.

 

Envie d’aller plus loin ?

Découvrez le programme OSE : mon accompagnement signature de 3 mois, réservé aux personnes en quête de sens, qui aimeraient se reconvertir mais n’osent pas le faire par peur (du manque financier, du regard de l’autre, du syndrome de l’imposteur, de l’incertitude etc.).

En 6 séances, l’objectif est de préparer votre nouveau projet professionnel avec sérénité (qu’il soit déjà construit ou que vous soyez encore dans le flou sur ce que vous avez vraiment envie de faire). C’est un accompagnement 1-1 pour débloquer vos peurs et poser les fondations de votre nouvelle vie pro – sans peurs – avec joie et optimisme !